Dans l'entretien qu'il a accordé au Guardian, François Hollande explique que le monde de la finance n'a rien à craindre d'un Président socialiste.
Pour être tout à fait convaincant, Hollande s'appuie sur un petit rappel historique : « La gauche a gouverné pendant 15 ans pendant lesquels elle a libéralisé l'économie et ouvert les marchés à la finance et à la privatisation. Il n'y a pas de crainte à avoir. »
Du Flamby dans toute sa splendeur... Je dis tout et mon contraire...Un vrai capitaine de pédalo en action...
Quand il s'agit de galvaniser les camarades militants, François Hollande dénonce « la finance qui en vingt ans a pris le contrôle de l'économie, de la société et même de nos vies ». En revanche, lorsqu'il s'exprime dans la presse internationale, il se vante d'avoir « ouvert les marchés à la finance et à la privatisation ».
Au Bourget, François Hollande a pris un engagement solennel : « Chers amis, je veux citer Pierre Mendès France, qui nous disait que « la vérité doit forcément guider nos pas ». Je vous dois donc la vérité. »
Mais quelle vérité ? Celle du Bourget ou celle du Guardian ? Eleve Flamby recalé !!!
Allez soyons fou ! Imaginons qu'un journaliste français interroge François Hollande sur cette contradiction. Mais rassurez vous la presse en a assez peu parlé. Et il faut bien avouer qu'Henri GAINO a bien raison de dénoncer cette presse française qui a choisi son candidat.
Mais pour ce qui est du délicieux passage où le candidat socialiste vante le bilan de la gauche : « La gauche a gouverné pendant 15 ans pendant lesquels elle a libéralisé l'économie et ouvert les marchés à la finance et à la privatisation. Il n'y a pas de crainte à avoir. » Celui-ci n'a guère été repris. Libération a publié une dépêche AFP sur son site Internet mais elle n'apparaît pas dans la version papier. Quant au Monde, il est encore plus discret sur le sujet. La phrase de Hollande sur le bilan de la gauche ne figure pas dans l'article consacré à la polémique.
Et la presse est impartial en France...